Page:Austen - La nouvelle Emma T1 1817 Vienne.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tait à un mille d’Highbury , faisait des visites fréquentes à Hartfield, où il était toujours bien venu, et ce jour-là encore plus que de coutume, parce qu’il revenait de Londres où il avait vu ses amis et ceux de la famille. Après quelques jours d’absence, il se rendit après dîner à Hartfield pour annoncer que tout allait bien dans le Brunswich-Square. C’était une heureuse circonstance qui ranima M. Woodhouse pendant quelque tems. Les manières enjouées de M. Knightley lui faisaient toujours du bien, et ses nombreuses questions sur la pauvre Isabelle et ses enfans reçurent des réponses satisfaisantes. Après cela, M. Woodhouse lui fit gracieusement les observations suivantes.

„ Vous, êtes bien obligeant, M. Knightley, de venir à une pareille heure nous rendre visite. Je crains que vous n’ayez eu une promenade bien désagréable. ”

„ Pas du tout, monsieur, il fait un clair de lune superbe, et le tems est