Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/13

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l’interrompit en répondant à toutes, qu’il les eût faites ou non.

« Mon cher sir Bertram, je vous comprends à merveille, et je rends justice à la générosité et à la délicatesse de vos réflexions, qui sont entièrement d’accord avec votre conduite : je pense comme vous, que l’on doit tout faire pour l’établissement d’un enfant que l’on a en quelque sorte adopté. Comme je n’ai point d’enfans, il n’y a qu’à ceux de mes sœurs que je puisse vouloir laisser mon bien ; et je suis sûre que M. Norris est trop juste… Mais vous savez que je n’aime pas à me vanter. Ne soyons pas effrayés par une bagatelle. Que la jeune fille reçoive une bonne éducation, et qu’elle soit introduite convenablement dans le monde, et il y a dix à parier con-