Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/197

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qui allaient danser ensemble, que nous allons voir des visages joyeux maintenant ? »

« Oui, madame, répliqua l’autre avec un sourire grave ; il y aura quelque satisfaction pour nous maintenant, et je suis fâchée, je vous l’avoue, qu’ils aient été obligés de se séparer pendant la danse. Un jeune couple dans leur situation devrait être exempté des formes de politesse ordinaires. Je suis étonnée que mon fils n’en ait pas fait la proposition. »

« Il l’aura fait sans doute, madame ; M. Rushworth n’oublie rien. Mais la chère Maria a un tel sentiment des convenances et une si grande délicatesse, qu’elle cherche toujours à éviter d’attirer les regards par quelque particularité. Regardez-là en ce moment ; voyez comme sa