Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/20

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pagne très-désirable pour une tante qui n’avait point d’enfants ; mais il reconnaissait qu’il s’était entièrement abusé. Madame Norris allégua le mauvais état de la santé de M. Norris, qui lui rendait le bruit insupportable, et qui nécessitait, quand il avait ses accès de goutte, qu’elle ne bougeât pas d’auprès de lui.

« Alors, il sera mieux que ma nièce vienne ici, dit lady Bertram froidement. Après une courte pause, sir Thomas ajouta avec dignité : « Oui, que notre maison soit la sienne. Nous ferons notre devoir envers elle, et elle aura du moins l’avantage d’avoir des compagnes de son âge, et une institutrice. »

« Cela est très-vrai, s’écria madame Norris, et ce sont deux considérations importantes. Ce sera la