Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/274

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vaient vaincre ; ou, si elle se prêtait aux attentions que M. Yates avait pour elle, elle ne parlait qu’à lui seul avec une gaîté forcée, et en ridiculisant les autres acteurs.

Pendant un jour ou deux, après l’affront que Julia trouvait avoir reçu, Henri Crawford avait essayé, par ses galanteries et ses complimens ordinaires, de se remettre en grâce auprès d’elle ; mais il n’avait pas assez persévéré pour triompher du courroux qu’il avait excité ; et comme il était trop occupé de la pièce que l’on allait jouer, il devint indifférent à la querelle, ou plutôt il crut que c’était une heureuse occasion pour mettre fin à des espérances que d’autres personnes que madame Grant avaient formées. Madame Grant n’était pas contente de voir