Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/283

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milié par le jeu d’Henri Crawford ; que Thomas Bertram parlait si vite que l’on ne pourrait l’entendre ; que madame Grant dérangeait tout par ses éclats de rire, et que l’on ne pourrait tirer parti de M. Rushworth, qui avait besoin du souffleur à chaque mot. Elle sut aussi que le pauvre M. Rushworth trouvait rarement quelqu’un qui voulût répéter son rôle avec lui. Maria l’évitait si soigneusement, et répétait si souvent sa première scène avec M. Crawford, que Fanny s’attendait à entendre bientôt M. Rushworth former d’autres plaintes.

Fanny espérait trouver du plaisir à voir la représentation, autant que n’importe quelle autre personne de Mansfield. Henri Crawford jouait bien, et Fanny se glissa avec