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Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/307

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absence, s’il l’avait prolongée davantage.

Madame Norris n’était point à comparer avec sa sœur dans la satisfaction que celle-ci éprouvait. Non qu’elle eût aucune crainte du mécontentement de sir Thomas, quand l’état actuel de sa maison lui serait connu, car son jugement avait été tellement obscurci, qu’excepté la précaution qu’elle avait eue de cacher l’habillement de satin de M. Rushworth quand son beau-frère était entré, elle n’avait pas montré le moindre signe d’alarme. Elle n’était contrariée que de la manière dont il était arrivé. Il ne lui avait laissé rien à faire. Madame Norris s’efforçait de se donner beaucoup de mouvement sans que cela fût nécessaire en rien ; elle voulait se rendre