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Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/32

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liassent davantage avec leur cousine, produisit entre elles peu d’intimité. Les deux sœurs prirent une idée peu favorable de Fanny, en sachant qu’elle n’avait jamais étudié la langue française ; et quand elles virent qu’elle était peu frappée du duo qu’elles eurent la complaisance de chanter pour elle, se bornant alors à lui donner quelques-uns de leurs plus anciens jouets, elles la laissèrent à elle-même et s’occupèrent de ce qui leur plaisait davantage pour le moment.

Fanny, soit qu’elle fût auprès ou loin de ses cousines ; soit qu’elle fût dans la chambre d’études, dans le salon ou dans le jardin, était également malheureuse, parce que tout lui inspirait de la crainte. Le silence de lady Bertram glaçait son cœur ;