Aller au contenu

Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/338

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Vous croyez cela ? répondit Fanny. Je pense, moi, que mon oncle ne désire aucune addition à sa société. Je suis persuadée qu’il ajoute un grand prix à cette même tranquillité dont vous parlez, et que le repos de sa famille est tout ce qu’il désire. Il ne me semble pas que nous soyons plus sérieux qu’autrefois ; je veux dire avant le départ de mon oncle. On ne riait jamais davantage en sa présence. »

« Je crois que vous avez raison, Fanny ; oui, nos soirées sont redevenues ce qu’elles étaient, au lieu de prendre un nouveau caractère. Mais combien elles ont été agréables pendant quelques mois ! Il me semble que je n’avais pas vécu auparavant. »

« Je suppose que mon caractère