Aller au contenu

Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/340

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nera peut-être à louer votre personne, vous pouvez être certaine qu’il voit en vous autant d’esprit que de beauté. »

Un tel langage était si nouveau pour Fanny, qu’elle en fut toute confuse.

« Votre oncle, dit Edmond, vous trouve très-jolie, chère Fanny. Toute autre personne que vous se serait étonnée de ce qu’on ne vous eût pas jugée jolie plutôt ; mais la vérité est que mon oncle ne fait que de commencer à vous admirer. Votre taille est si embellie, vous avez acquis tant de grâce, et votre figure… Ne vous détournez pas, Fanny ! C’est votre oncle qui parle. Si vous ne pouvez soutenir l’admiration d’un oncle, que deviendrez-vous ? Vous devez vous accoutumer à l’idée d’ê-