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bonheur ; mais il ne devait pas soupçonner qu’il l’eût détruit. Il ne devait pas penser qu’elle le regrettât dans la solitude de Mansfield, rejetant à cause de lui Sotherton et Londres, l’indépendance et tout l’éclat de la richesse.
Elle avait plus besoin que jamais de l’indépendance : elle pouvait chaque jour moins se soumettre à la retenue que son père lui imposait. Elle désirait y échapper aussitôt que possible, et jouir des consolations que lui offraient la fortune, l’importance, le monde et son fracas.
Avec de tels sentimens, Maria était presqu’aussi impatiente que M. Rushworth de la conclusion de leur mariage. Les préparatifs de l’esprit étaient achevés pour elle. Quant à ceux des voitures, de l’ameuble-