Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/405

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vacité. La joie qu’elle éprouvait du retour de William l’avait fait sortir de sa timidité ordinaire.

Ce cher William devait être bientôt auprès d’elle. Il n’y avait point de doute qu’il n’obtint un congé immédiatement, car il n’était encore qu’enseigne ; et comme ses parens habitant Portsmouth, devaient déjà l’avoir vu et le voyaient probablement chaque jour, ses jours de fête pouvaient être donnés avec raison à sa sœur, qui avait tenu avec lui la correspondance la plus exacte pendant sept ans, et à son oncle, qui avait tout fait pour son entretien et son avancement. La réponse de William ne se fit pas attendre ; dix jours s’étaient à peine écoulés que Fanny était dans toute l’agitation que lui causait l’espoir de voir arri-