Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/424

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d’avoir une demeure dans ce voisinage. Malgré toute la bonté de M. Grant, il était impossible que son équipage de chasse ne lui causât pas une gêne extrême. Mais son attachement pour le pays ne tenait pas seulement au plaisir de la chasse ; il voulait y posséder un petit asile où il pourrait passer tous les jours de fête de son année, en cultivant et rendant plus intime l’amitié de la famille du parc de Mansfield, qui augmentait de prix pour lui chaque jour… Sir Thomas entendit ces paroles, et n’en fut pas offensé. Elles étaient pleines de respect, et Fanny les écoutait avec tant de calme, de modestie et de froideur, qu’il n’avait rien à blâmer en elle. Elle parlait peu, approuvait par-ci par-là, et ne témoignait aucune disposition à re-