Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/440

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Sicile, et c’était ce qui lui causait le plus d’embarras. Elle n’avait rien autre chose qu’un ruban pour l’attacher, et quoiqu’elle l’eût portée une fois de cette manière, elle ne savait si elle pouvait s’en orner de même encore, dans une occasion où toutes les autres jeunes personnes seraient sans doute brillantes de riches ornemens ; et cependant comment ne pas la porter ? William avait voulu lui acheter aussi une chaîne d’or, mais le prix en avait été trop élevé pour sa bourse ; ne pas la porter serait donc l’affliger ? Ces considérations étaient assez pénibles pour dissiper la joie que lui avait donné la perspective d’un bal, qui avait lieu principalement pour son amusement.

Cependant les préparatifs de ce bal