Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/444

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ter Mansfield, et dans cette circonstance le non et le oui avaient eu une alternative récente. Il avait vu ses yeux étinceler de joie en parlant d’une lettre d’une de ses chères amies qui l’invitait à venir lui faire une longue visite à Londres ; et de la bonté de son frère Henri, qui avait consenti à rester auprès d’elle jusqu’au mois de janvier pour l’y conduire. Il l’avait entendu parler de ce voyage avec une vivacité qui était pour lui un non continuel. Mais cela s’était passé dans les premières heures qui avaient suivi cette décision. Depuis, elle s’était exprimée différemment. Il l’avait entendue dire à madame Grant qu’elle la quitterait avec regret ; que les plaisirs de Londres ne vaudraient point ceux qu’elle laissait derrière elle, et que déjà elle pen-