Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/60

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syllabe de cela à sir Thomas. Fanny vivre avec moi ! c’est la dernière chose au monde à laquelle je penserais. Bon Dieu ! que pourrais-je faire avec Fanny ? Moi, pauvre veuve, dont les esprits sont abattus, Je devrais prendre soin d’une jeune fille de quinze ans ! Sir Thomas est trop mon ami pour vouloir me charger d’un pareil fardeau. Je ne me refuse pas à cet embarras par un motif d’économie : mon objet, lady Bertram, est d’être utile à ceux qui viennent après moi ; c’est pour le bien de vos enfans que je conserve ce que j’ai ; je n’ai personne qui m’intéresse davantage, et je voudrais bien pouvoir leur laisser quelque chose qui fût digne d’eux. »

« Vous êtes bien bonne, mais ne vous gênez pas à cause de cela ; ils