Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/87

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d’Henri Crawford appartenait de droit à Julia, ce que celle-ci sentait très-bien ; et avant qu’une semaine se fût écoulée, elle était toute disposée à s’éprendre d’amour pour lui.

Les idées de Maria sur ce sujet étaient plus confuses. Elle pensait qu’elle ne faisait aucun mal en trouvant M. Crawford aimable. Chacun connaissait sa situation, se disait-elle ; M. Crawford devait veiller sur lui-même ; mais M. Crawford ne croyait point être dans quelque danger. Les demoiselles Bertram étaient dignes de plaire, mais il n’avait d’autre projet en ce moment que de leur plaire un peu lui-même.

« J’aime infiniment les demoiselles Bertram, ma sœur ! dit-il en venant de les reconduire à leur voiture après le dîner du presbytère. Ce sont de