Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome1et2.djvu/97

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mond fut obligé de venir à son secours en offrant du vin. Mais M. Rushworth, quoique parlant peu ordinairement, avait encore beaucoup de choses à dire sur un sujet qui lui tenait si fort à cœur. « Mon ami Smith, dit-il en reprenant la même conversation, n’a guère qu’une centaine d’acres dans son terrain, ce qui n’est pas bien considérable, et il est étonnant que l’on ait pu faire de tels embellissemens dans un si petit espace. À Sotherton, nous avons bien sept cents acres sans compter les prairies ; de sorte que, si on a pu faire tant de choses chez Smith, nous ne devons pas nous désespérer. Il a fait abattre deux ou trois grands arbres qui étaient auprès de la maison, ce qui donne une perspective étonnante, cela me fait penser qu’il faudra sans