Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/100

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eût préféré même voir M. Crawford, que d’avoir à supporter le mécontentement de cette tante sévère.

Elle suivit l’avis de son oncle, alla se promener, sécha ses larmes et raffermit son esprit. Elle désirait regagner son amitié. Lorsqu’elle revint dans la chambre de l’Est, la première chose qui frappa ses regards, fut un bon feu allumé dans la cheminée : cette attention la toucha.

Dans ce moment une pareille preuve d’indulgence lui parut être au-delà de tout ce qu’elle pouvait attendre. Elle s’étonnait de ce que sir Thomas eût pu se rappeler une pareille bagatelle ; mais elle apprit bientôt de la femme de chambre, que cela devait avoir lieu ainsi tous les jours : sir Thomas l’avait ordonné.