Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/112

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blié dès qu’il s’agissait de sa propre satisfaction. Quand bien même le cœur de Fanny eût été libre… comme peut-être il l’aurait dû être, il ne l’aurait jamais obtenu.

Elle était ainsi livrée à ses réflexions, assise devant son feu dans la chambre de l’Est, s’étonnant du passé, du présent, et ne voyant de positif dans l’avenir que la persuasion qu’elle n’aimerait jamais monsieur Crawford.

Sir Thomas fut obligé d’attendre jusqu’au lendemain pour connaître ce qui s’était passé entre Crawford et Fanny ; il vit Crawford dans la matinée. Le premier sentiment qu’il éprouva fut un regret ; il avait espéré un meilleur résultat. Il avait pensé qu’une entrevue d’une heure avec un jeune homme tel que