Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/182

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Fanny était ainsi jetée dans le plus grand embarras. Le souvenir de ce que M. Crawford avait fait pour son frère était ce qui combattait le plus fortement sa décision contre lui ; et profondément occupée de ces réflexions, elle s’assit jusqu’à ce que Marie, qui avait pris d’abord plaisir à la voir ainsi préoccupée, rappela son attention tout à coup, en lui disant : « Je resterais volontiers toute la journée à causer avec vous, mais nous devons ne pas oublier votre tante, et ainsi adieu, ma chère, mon aimable, mon excellente Fanny ; car, quoique nous allions nous retrouver dans le salon du déjeûner, il faut que je prenne congé de vous ici. Il me tarde que nous soyons réunies ; j’espère que lorsque nous nous reverrons, ce sera dans