Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/192

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Fanny le plaisir de revoir ses parens, ni d’augmenter son bonheur. Il désirait bien qu’elle fît ce voyage avec plaisir, mais il désirait encore plus vivement qu’elle fût impatiente de revenir à Mansfield avant que le temps fixé pour son absence fût expiré ; et qu’une petite abstinence de l’élégance et du luxe du parc de Mansfield, en la rendant plus sage, lui fît mieux apprécier la fortune qui lui était offerte. La maison de son père devait faire sentir à Fanny le prix d’un grand revenu, et sir Thomas pensait qu’elle serait toute sa vie la plus sage et la plus heureuse des femmes, par l’effet de la comparaison qu’il avait projeté de la mettre à même de faire.

Si Fanny eût été d’un caractère à se livrer aux ravissemens, elle l’aurait