Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/197

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dit lady Bertram ; vous avez raison ; mais je suis certaine qu’elle me manquera beaucoup. »

On s’occupa ensuite de communiquer cette résolution à Portsmouth. Fanny écrivit pour s’offrir elle-même ; et la réponse de sa mère, quoique courte, fut si tendre, si naturelle, si maternelle, que tout l’espoir du bonheur que Fanny se promettait fut confirmé.

William fut presqu’aussi heureux que sa sœur. Il avait le plus grand plaisir à penser qu’il verrait Fanny jusqu’au moment de s’embarquer, et que peut-être il la retrouverait à Portsmouth au retour de sa première croisière. En outre, il désirait ardemment voir la goëlette la Grive avant qu’elle sortît du port. Il crut ne devoir pas cacher à Fanny que