Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/215

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veau tendrement sa fille, et parlé un peu de la taille qu’elle avait acquise, commença à s’inquiéter de ce dont les deux voyageurs pouvaient avoir besoin pour se remettre de leurs fatigues.

« Chers enfans ! combien vous devez être fatigués ! Et maintenant, que vous donnerai-je ? Voudrez-vous une tasse de thé, ou quelque autre chose ? Je crains que Campbell ne soit ici avant que nous ayons le temps de préparer un beef-steak. Nous n’avons point de boucher dans le voisinage ; c’est très-gênant, de n’avoir point de boucher dans la rue. Nous étions mieux dans notre précédente maison. Peut-être voudrez-vous du thé aussitôt qu’il pourra être prêt ? »

William et Fanny dirent qu’ils