Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/220

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parut très-porté à l’oublier de nouveau.

Fanny se remit sur sa chaise, un peu affligée du langage de son père, et incommodée de l’odeur d’eau-de-vie qu’il exhalait. Il ne parla plus qu’à son fils, et seulement de la Grive, quoique William essaya plus d’une fois de le ramener à Fanny et à son voyage.

On obtint enfin une chandelle ; mais comme il n’y avait encore aucune apparence de thé, William se détermina à aller changer d’habit, et à faire ses dispositions pour partir dans la soirée.

Comme il quittait la chambre, deux jeunes garçons vermeils, les habits en désordre et tout crottés, âgés de huit à neuf ans, se précipitèrent dans le parloir. Ils sortaient