Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/231

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Fanny n’avait, en effet, rien apporté de la part de la tante Norris, qu’une recommandation à sa filleule, d’être une bonne fille, et de bien apprendre à lire.

Fanny, fatiguée de corps et d’esprit, accepta avec empressement la première invitation que sa mère lui fit d’aller se mettre au lit, et elle quitta la chambre dans laquelle tout était devenu de nouveau en désordre. Les trois garçons rentraient, demandant leur souper ; M. Price criait qu’on lui apportât son rum, et Rebecca ne se trouvait jamais où elle aurait dû être.

L’appartement où se rendit Fanny n’avait rien qui pût ranimer ses esprits. La chambre qu’elle devait partager avec Susanne était petite et à peine meublée. Son imagination