Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/264

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chargea particulièrement des demoiselles Price, et il en tenait une sous chaque bras avant que Fanny eût pu remarquer comment cela s’était fait. La journée était extrêmement belle ; quoique l’on fût encore au mois de mars, l’on jouissait de l’air doux d’avril et d’un soleil brillant, couvert seulement pendant peu d’instans par quelques légers nuages. Tous les objets prenaient un aspect si beau par l’effet de ce ciel pur, les vaisseaux de Spithead, les îles qui sont derrière, et les vagues de la mer qui se brisaient et rejaillissaient contre les remparts avec un bruit majestueux, formaient une combinaison de charmes si agréables pour Fanny, qu’elle oubliait que son bras reposait sur celui de M. Crawford.

Il était aussi sensible qu’elle à la