Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/272

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çonné combien miss Price éprouvait de privations, outre celle de l’exercice, dans la maison paternelle, il se serait étonné que sa physionomie n’en fût pas plus altérée. Le peu de soin que l’on observait pour la table de sa mère, l’obligeait souvent de renoncer aux mets qui étaient le plus de son goût, et à se borner à manger quelques biscuits qu’elle envoyait chercher dans la soirée par ses frères. Après avoir passé son jeune âge dans les petits soins de Mansfield, il était trop tard pour qu’elle pût s’accoutumer aux rudesses de Portsmouth ; et, quoique sir Thomas, s’il eût tout connu, eût pu penser que sa nièce, exposée à languir de corps et d’esprit, était dans une position qui devait lui faire apprécier les avantages que M. Craw-