Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/277

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

choses à vous dire : vous m’écouteriez, et vous me donneriez vos avis. Mais je ne puis mettre sur le papier la centième partie de ce que je voudrais vous dire. Je m’abstiens donc de toute confidence, et vous laisse deviner ce que vous voudrez. Je n’ai point de nouvelles à vous donner. Il serait fastidieux de vous parler des gens et des parties de plaisir qui m’enlèvent mon temps. J’aurais dû vous parler de la première soirée que votre cousine a donnée, mais j’étais fatiguée alors, et aujourd’hui il y a trop long-temps que cela a eu lieu. Je me bornerai à vous dire que la toilette et la figure de votre cousine ont obtenu les plus grands applaudissemens. Madame Fraser, mon amie, est enchantée de sa maison, et je m’en accommoderais aussi. Je