Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/295

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moins le résultat de la réflexion que celui d’une première impulsion. Mon plus grand danger serait qu’elle consultât madame Fraser. Une lettre expose à tout le péril de la consultation, et un conseiller mal intentionné peut influencer défavorablement un esprit indécis… Il faudra que je réfléchisse encore là-dessus. Cette longue lettre, remplie seulement de ce qui me concerne, doit fatiguer jusqu’à l’amitié d’une Fanny. La dernière fois que j’ai vu Crawford, c’était à une soirée donnée par madame Fraser. Je suis toujours plus satisfait de lui. Il n’y a pas une ombre de changement. Je n’ai pu le voir dans le même salon avec ma sœur aînée, sans me rappeler ce que vous m’avez dit une fois ; et j’ai reconnu qu’ils ne se rencontraient pas comme