Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/334

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Elle était surprise, révoltée ; mais elle ne pouvait commander à l’agitation de son esprit. Elle était obligée de s’efforcer de se rappeler cet évènement pour y penser, tant elle était occupée des soins agréables et pressans auxquels il fallait qu’elle se livrât.

Il n’y a rien de tel pour secourir contre l’affliction, qu’une occupation active et indispensable. Fanny avait tant de choses à faire, que l’horrible aventure de madame Rushworth même, ne pouvait l’affecter comme auparavant. Elle n’avait pas le temps de s’affliger. Dans vingt-quatre heures, elle espérait être partie. Il fallait parler à son père, à sa mère, préparer Susanne, tenir tout prêt à l’heure indiquée. C’était affaire sur affaire. Le jour fut à peine