Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/362

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Mais cela provient, Fanny, d’un manque de principes et d’un esprit qui a été gâté par une mauvaise société. Peut-être est-ce un bien pour moi, puisque j’ai si peu de choses à regretter. Il n’en est pas ainsi toutefois. Je me soumettrais volontiers à toute la douleur de renoncer à elle, plutôt que d’être obligé d’avoir d’elle l’opinion qu’elle m’en a donnée. Je le lui ai dit. »

« Vraiment ? »

« Oui ; lorsque je l’ai quittée, je le lui ai dit. »

« Combien de temps êtes-vous restés ensemble ? »

« Vingt-cinq minutes. Elle finit par me dire que ce qui restait à faire était d’arranger un mariage entre Maria et son frère. Elle parla sur ce sujet avec une voix plus ferme que