Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/377

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flatterie de leur tante Norris, avait continuellement été en contraste avec sa propre sévérité. Il regrettait qu’avec tous les frais d’une éducation dispendieuse, ses filles n’eussent jamais été instruites de leurs premiers devoirs.

La hauteur et l’emportement de madame Rushworth se manifestèrent entièrement dans leur dernier triste résultat. On ne put lui persuader de quitter M. Crawford : elle espérait qu’il l’épouserait, et elle resta avec lui jusqu’à ce qu’enfin elle fût obligée d’être convaincue que cette espérance était vaine, et jusqu’à ce que le dépit qu’elle en conçut, changeant ses sentimens en aversion, l’un et l’autre se tourmentèrent mutuellement, et finirent par se séparer volontairement.