Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/49

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dant qu’elle écrivait, et que de temps en temps elle rejetait en arrière ; et au milieu de tout cela, me parlant quelquefois, et m’écoutant comme si elle avait pris plaisir à m’entendre… ; si vous l’aviez vue ainsi, Marie, vous auriez pensé que son pouvoir sur mon cœur ne peut jamais cesser ! »

« Mon cher Henri, s’écria Marie en riant, que je suis aise de vous voir ainsi épris ! Cela me charme. Mais que diront madame Rushworth et Julia ? »

« Peu m’importe. Elles verront quel est le genre de femme qui peut attacher un homme de bon sens. Elles verront leur cousine traitée comme elle devait l’être, et je désire qu’elles soient véritablement honteuses de leur indifférence et de