Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/7

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tante Norris, elle répétait ses pas de danse dans le salon.

La famille se réunit, et on commença à attendre les voitures. Un esprit de contentement se répandit parmi les habitans de Mansfield ; chacun parlait et riait. Fanny remarquait qu’il y avait un peu d’effort dans la gaîté d’Edmond, mais elle voyait avec plaisir que cet effort disparaissait graduellement.

Lorsque les voitures arrivèrent, lorsque la société commença à se réunir, la gaîté de Fanny se calma un peu. La vue de tant d’étrangers, ainsi que la gravité et les formalités du premier grand cercle où elle assistait, la firent revenir en elle-même. Elle était présentée çà et là par son oncle, elle était forcée d’écouter des civilités qui lui étaient