Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/74

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écoutant avec agitation si quelqu’un venait la chercher ; mais comme personne n’approchait de la chambre de l’Est, elle se remit peu à peu, s’assit et s’occupa, espérant que M. Crawford partirait sans qu’elle fût pour rien dans l’objet de sa visite.

Près d’une heure s’était écoulée, et Fanny était entièrement tranquille quand elle entendit tout à coup le bruit des pas de quelqu’un qui s’avançait du côté de l’appartement où elle se trouvait. C’était une marche pesante, une marche extraordinaire dans cette partie de la maison ; c’était celle de son oncle. Elle la reconnut aussi bien que sa voix. Elle avait tremblé souvent lorsqu’elle l’avait entendue, et elle commença à trembler de nouveau, par l’idée qu’il venait pour lui parler, quelque fût