Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/142

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De plus, je sens que mon devoir comme ecclésiastique, est d’étendre et d’accroître dans toutes les familles, autant qu’il est en mon pouvoir, les bienfaits de la concorde ; et c’est d’après ce principe que je me flatte, que les ouvertures que je vous fais, sont extrêmement louables. J’espère que vous voyez, sans peine la circonstance de la substitution en ma faveur, et qu’elle ne vous portera point à rejeter la branche d’olivier que je vous présente. Je ne puis que m’affliger, d’avoir été choisi pour dépouiller vos aimables filles, je demande la permission de leur en faire mes excuses, ainsi que celle de vous assurer que je chercherai à leur procurer tous les dédommagemens possibles ; mais, nous en parlerons plus tard. Si vous n’avez aucune objection à me recevoir chez vous, je me propose d’aller vous rendre visite Lundi 18 Novembre, à quatre heures, et j’abu-