Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/164

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poliment Mr. Collins d’accompagner ses filles à la promenade, et celui-ci qui étoit en effet plus propre à la marche qu’à la lecture fut charmé de fermer son gros livre et de s’en aller.

Leur conversation pendant la route, consista en pompeuses phrases de son côté, et en polies approbations de la part de ses cousines, mais une fois arrivé à Meryton, il n’obtint plus aucune attention des cadettes, leurs yeux étoient tout occupés à chercher les officiers, il ne falloit rien moins qu’un nouveau bonnet ou un joli ruban, pour les en détourner un instant.

La curiosité de toutes les sœurs fut bientôt éveillée par un jeune homme, qu’elles n’avoient jamais vu, de la tournure la plus élégante, qui se promenoit de l’autre côté de la rue, donnant le bras à un officier qui étoit justement ce même Mr. Denny, du retour duquel