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Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/176

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il eut à son tour l’occasion de l’obliger, en se mettant à une partie de whist.

— Je connois très-peu ce jeu, disoit-il, mais je serai bien aise de pouvoir m’y perfectionner, cela pourra m’être utile dans le cours de ma vie. — Mistriss Philipps auroit été très-reconnoissante de sa complaisance, mais ne pouvoit pas l’être de ses motifs.

Mr. Wickam ne jouoit point au whist, il fut reçu avec transport aux tables de la loterie entre Elisabeth et Lydie. On auroit pu craindre d’abord qu’il ne fût entièrement occupé par Lydie qui étoit une causeuse déterminée, mais comme elle étoit passionnée pour la loterie, elle y prit bientôt trop d’intérêt, et fut trop entraînée à faire des paris, et à se récrier sur les lots, pour pouvoir faire attention à personne en particulier ; Mr. Wickam eut tout le tems de parler à Elisabeth, qui étoit fort disposée à