Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/210

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rentes ; il y répondit et se tut ; après une pause de quelques minutes, elle reprit encore la parole et lui dit :

— C’est votre tour à présent, Mr. Darcy, de dire quelque chose. J’ai parlé du bal, vous devez faire quelques observations sur la grandeur du salon ou le nombre de danseurs.

Il sourit, et l’assura qu’il diroit tout ce qu’elle souhaiteroit.

— Très-bien ; cette réponse suffit pour le moment ; peut-être que dans quelques instans j’observerai que les bals particuliers sont plus agréables que les bals publics, et ensuite, nous garderons encore le silence.

— Vous vous faites donc un devoir de parler ?

— Quelquefois. Il faut bien dire quelque chose ; vous avouerez qu’il seroit ridicule de se taire tous les deux pendant une demi heure. Mais il est sûr