Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rance où j’étois de cette parenté, plaidera ma cause.

— Vous n’irez pas vous présenter vous-même à Mr. Darcy.

— Oui bien, en vérité ; et j’implorerai son indulgence pour ne l’avoir pas fait en entrant dans la chambre. Comme il est neveu de Lady Catherine, je pourrai l’assurer que sa seigneurie se portoit bien lorsque je l’ai quittée.

Elisabeth s’efforça de le dissuader de ce projet, l’assurant que Mr. Darcy pourroit prouver cette manière de se présenter lui-même, sans introducteur, peu respectueuse pour le nom de sa tante ; qu’il n’y avoit pas la moindre nécessité à faire sa connoissance, et que s’il y en avoit, c’étoit à Mr. Darcy, comme supérieur, à faire attention à lui. Mr. Collins l’écoutoit avec l’air décidé à suivre ses propres idées, et lorsqu’elle eut fini, il lui répondit :