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CHAPITRE VII.
La fortune de M. Bennet consistoit presqu’entièrement en une propriété de deux mille livres de rentes, qui malheureusement pour ses filles, étoit à défaut d’enfans mâles, substituée à un parent fort éloigné. La fortune de leur mère, quoiqu’assez considérable pour leur position actuelle, ne pouvoit pas suppléer à celle de leur père.
Mistriss Bennet avoit hérité de son père, qui étoit avocat à Mérytion, quatre mille livres ; elle avoit une sœur mariée à M. Phillips, autrefois clerc de leur père, qui lui avoit succédé ; et un frère établi à Londres qui faisoit un commerce honorable. Le village de Longbourn n’é-