Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/71

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lorsqu’Elisabeth eut fini de lire ce billet, si votre fille a une maladie dangereuse, et si elle en meurt, ce sera une consolation pour vous de savoir, qu’elle l’a prise en courant après Mr. Bingley, et par vos ordres.

— Oh ! je ne crains pas qu’elle en meure, on ne meurt pas pour un petit coup de froid. Elle sera soignée, tout ira bien tant qu’elle restera là ; j’irai la voir si je puis avoir la voiture.

Elisabeth qui étoit réellement inquiète de sa sœur, étoit décidée à aller la voir, quoiqu’elle ne pût pas avoir la voiture, et comme elle ne savoit pas monter à cheval, elle n’avoit d’autre parti à prendre que celui d’y aller à pied. Elle déclara son intention.

— Comment pouvez-vous avoir cette idée, s’écria sa mère : avec une telle boue ! Vous ne serez pas en état de vous montrer lorsque vous arriverez.