voyoit qu’elle s’exprimoit sur tous ces sujets justement comme elle l’avoit prévu. Elle écrivoit gaiement, ne paroissoit entourée que de choses agréables, et louoit tout ce dont elle parloit ; la maison, les meubles, le voisinage, les chemins même, tout étoit de son goût. La conduite de Lady Catherine étoit amicale et obligeante. C’étoient les mêmes descriptions, de Rosing et de Hunsford, que celles de Mr. Collins, mais légèrement modifiées par la raison. Elisabeth vit qu’elle devoit attendre d’y avoir été elle-même pour juger du reste.
Jane avoit déjà écrit à Elisabeth, pour lui apprendre son heureuse arrivée à Londres, et celle-ci espéroit que dans sa première lettre elle pourroit lui dire quelque chose de Bingley.
L’impatience avec laquelle elle attendoit cette seconde lettre, fut mal payée. Jane avoit passée une semaine à Londres sans