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Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/186

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faire, mais il se croyoit obligé de se promener avec elle, et quelquefois de retourner sur ses pas ; il parloit peu, et la conversation étoit souvent languissante, car Elisabeth ne se donnoit pas non plus beaucoup de peine pour la soutenir. Elle fut frappée de quelques questions qu’il lui fit dans une de ces promenades, sur le plaisir qu’elle avoit d’être à Hunsford ; sur son goût pour les promenades solitaires ; sur ce qu’elle pensoit du bonheur de Mistriss Collins ; sur Rosing ; et comme elle dit qu’elle ne connoissoit pas très-bien la maison, il parut croire que, lorsqu’elle reviendroit dans le comté de Kent, elle y demeureroit… Tout cela étoit bien étrange ! Vouloit-il faire quelque allusion à son mariage avec le colonel Fitz-Williams ? Elle commençoit à être fort embarrassée, et fut bien aise, dans ce moment, de se trouver à la porte du parc, qui étoit en face du Presbytère.