pour éloigner Bingley de Jane, quoique cependant jusqu’alors elle en avoit attribué la plus grande part à Miss Bingley. Ainsi donc, les caprices et l’orgueil de Mr. Darcy étoient cause de tout ce que Jane avoit souffert et souffroit encore. Il avoit détruit, du moins pour un temps, toutes les espérances de bonheur du cœur le plus tendre, le plus généreux qu’il y eût au monde, et personne ne pouvoit prévoir la durée des maux qu’il avoit causés.
Il y avoit de fortes objections contre la dame, telles étoient les propres paroles du colonel Fitz-Williams, et probablement ces fortes objections étoient d’avoir un oncle procureur en province, et un autre dans le commerce à Londres.
Car, pour ce qui est de Jane elle-même, pensoit-elle, il est impossible qu’il y ait aucune objection contre elle,