Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/25

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rêts ; mais celle-ci, refusa son intercession avec toute la douceur possible, et Elisabeth répondoit à ses attaques, tantôt avec un sérieux réel, tantôt en plaisantant ; mais quoique sa manière variât, sa détermination étoit toujours la même.

Pendant ce temps-là, Mr. Collins, méditoit dans la solitude sur tout ce qui s’étoit passé ; il avoit trop bonne opinion de lui, pour imaginer que sa cousine eût de véritables motifs pour le refuser. Si son orgueil étoit blessé, il n’avoit pas d’autres souffrances, car son penchant pour elle, étoit tout-à-fait imaginaire, et la possibilité qu’elle pût mériter les reproches de sa mère, prévenoit chez lui toute espèce de regrets.

La famille étoit encore dans ce trouble, lorsque Charlotte Lucas, arriva pour passer la journée à Longbourn. Lydie la rencontra dans le vestibule, et s’élançant vers elle, lui dit à demi