leurs traces. Il les a gardées jusqu’à Clapham, mais là il les a perdues, car, arrivés dans cette ville, ils ont renvoyé la chaise de poste qui les avoit amenés d’Epsom, et ont pris une voiture de louage. Tout ce qu’on a pu savoir, c’est qu’on les avoit vu prendre la route de Londres. Après avoir fait toutes les perquisitions possibles du côté de Londres, le colonel Forster est revenu dans le Hertfordshire, prenant des informations à toutes les postes et dans toutes les auberges. Personne ne les a vus. Il est venu à Longbourn, et nous a témoigné le plus grand intérêt ; il nous a fait part de toutes ses craintes d’une manière qui fait honneur à son cœur. Pensez combien il est désolé, ainsi que Mistriss Forster ; mais on ne peut jeter aucun blâme sur eux. Notre malheur est grand, ma chère Lizzy ! Mon père et ma mère veulent supposer tout ce qu’il y a de pire, mais
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