Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/24

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beth pensa que si elle avoit accepté la main de Mr. Darcy, elle lui auroit été présentée probablement ce même jour comme sa future nièce, et elle sourit à l’idée de l’indignation qu’auroit éprouvé sa Seigneurie. Qu’auroit-elle dit ? comment se seroit-elle conduite ? étoient autant de questions qui amusoient intérieurement Elisabeth.

La diminution de la société de Rosing fut le premier sujet de la conversation. Personne, disoit Lady Catherine, ne sent plus vivement que moi l’absence de ses amis ; je suis surtout fort attachée à ces deux jeunes gens, et je sais qu’ils ont pour moi tout le respect et l’affection possibles ; ils étoient extrêmement affligés, comme ils le sont toujours, de nous quitter. Le cher colonel s’est efforcé de conserver sa gaieté jusqu’au bout, mais Darcy sembloit encore plus vivement affligé que l’année dernière ; son