fois par jour d’un officier ; à moins que, par un fâcheux hasard, un autre régiment ne vînt en garnison à Meryton.
L’époque fixée pour le voyage des Gardiner approchoit, et il n’y avoit plus que quinze jours à attendre, lorsqu’il arriva une lettre de Mistriss Gardiner, qui, tout à la fois, en retardoit le moment et en abrégeoit la durée. Des affaires empêchoient Mr. Gardiner de partir avant la dernière quinzaine de Juillet, et il devoit être de retour à Londres au bout d’un mois. Comme c’étoit un terme trop court pour aller aussi loin qu’ils se l’étoient proposés ; du moins pour faire ce voyage d’une manière commode et agréable ; ils abandonnoient le projet d’aller aux lacs, pour faire un tour plus court, et, d’après leurs idées du moment, ils ne devoient aller que dans le Derbyshire. Il y avoit assez de choses à voir dans ce comté pour les occuper pen-